Roald Dahl, Matilda

… mais en revanche ce qui est sûr, c’est que Matilda n’est pas une petite fille ordinaire. Au delà de ses parents qui ne prennent pas soin d’elle, l’ignorent, ou bien la grondent pour lui faire comprendre qu’elle est le souffre-douleur de la famille, elle est capable de nombreuses prouesses à son jeune âge. En effet, à l’âge de quatre ans, elle est capable de lire et de multiplier, ce que des enfants de son âge commencent seulement à apprendre. Matilda a de l’avance sur ces autres enfants.

Comme ses parents ne lui apprennent rien, mis à part regarder la télévision à toute heure de la journée, elle se réfugie donc dans les livres de la bibliothèque de son village, et découvre alors le doux plaisir de la lecture. Elle se délecte ainsi de nombreuses œuvres, réservées en temps normal pour les adultes, comme des livres de Dickens, de Steinbeck, d’Orwell, d’Hemingway, d’Austen, d’Hardy ou encore des sœurs Brontë. Elle est impressionnante cette petite !

Pourtant, ses parents, eux, ne sont pas impressionnés. Pas le moins du monde ! Qu’elle sache lire aussi bien qu’un adulte, ou encore calculer plus rapidement qu’une calculatrice, ça leur est complètement égal : Matilda est une tricheuse, une menteuse qui plus est. La garce ne mérite pas leur attention. Elle leur fait perdre du temps, elle et sa misérable vie. En plus de lire dans sa chambre, elle le fait devant eux. Abomination !

Heureusement, Matilda arrive à percevoir un semblant de plaisir depuis qu’elle est entrée à l’école, certes un peu en retard par rapport aux autres élèves à cause de ses parents négligents, mais elle s’est acclimatée, s’est faite des amies, et peut alors suivre une scolarité comme les autres enfants. Cependant, tout ne se passe pas comme prévu dans l’école primaire Lamy-Noir, et ce, à cause de sa directrice.

En effet, cette école est dirigée par la terrible Mlle Legourdin. Cette dame à l’allure robuste terrifie les élèves et les professeurs. Quelle monstruosité ! On se demande comment un tel spécimen a pu être un jour directrice d’une école, alors qu’elle déteste les enfants, surtout les très jeunes enfants. Elle est puissante et n’hésite pas à employer la manière forte afin de se délester de ces élèves si mal élevés.

Matilda a de la chance avoir Mlle Candy comme professeure. Elle est si douce et si gentille, toujours au naturel, sans l’apport du moindre COSMÉTIQUE, Coûteux et Original Sûrement, Mais Étrangement et Tristement Initiateur de Quelques Usurpations d’Elégances, et est compréhensive envers Matilda, essayant de l’aider.

Matilda, de part sa jeunesse, est une petite fille dégourdie qui ne se laisse pas faire. Elle est rusée quand il s’agit de se venger des méfaits réalisés par son entourage, mais demeure mature, et arrive même à sympathiser de plus en plus avec sa maîtresse au point que toutes deux deviennent de proches amies. Quelle chance pour une petite fille aussi peu gâtée par ses parents d’avoir une amie aussi intéressante et gentille !

Malgré tout, elle devra faire face à cette sorcière qui loge dans le bureau de la directrice, cette cruelle femme plutôt mystérieuse. Mais qui est-elle ? Pourquoi est-elle aussi méchante ? A-t-elle de la famille ? Matilda, jeune fille en quête de gentillesse, doit aussi lutter contre ses propres parents qui tyrannisent son quotidien. Si seulement elle avait des pouvoirs magiques pour l’aider à …


Jeune Matilda à l'enfance si cruelle,
Toi qui souhaite avoir une famille aimante,
Tu devras te résigner, Ô jeune savante,
Et te venger du livre mis à la poubelle.

Du haut de tes quatre ans, innocente prodige,
Tu lis et compte comme un adulte, brillant,
Ta force mentale nous montre ton prestige,
Ta cognition surpasse celle d'un enfant. 

L'école est ton refuge, les livres aussi,
Avec la douce mademoiselle Candy,
Qui t'aide et te soutient face à la directrice.

Legourdin te fait peur, t'intimide et t'embête,
Mais heureusement que tu n'as pas de couettes,
Sinon elle t'enverrai au dessus des lices.


Note : 9.5 sur 10.

Contraintes d’écriture : Un cylindre en 8 paragraphes, avec un acronyme avec le mot imposé « Cosmétique » puis un sonnet en alexandrin. (voir la page « Nos contraintes d’écriture » pour plus d’explications)


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