Lois Lowry, Le Passeur

Souvent ne sommes-nous pas si peu attentif à notre environnement que nous en oublions les bribes, n’observons que l’essentiel et ignorons l’aimable présence des plus insignifiants détails ? Si vous n’avez pas encore observé ces fragments de vie, le Passeur de notre monde ne vous a alors pas encore éveillé de votre sommeil bien-aimé. Êtes-vous en proie à un monde qui vous enferme dans une étreinte d’amour afin de vous préserver ?

Peu importe votre regard sur ce monde puis-ce que dans la Communauté, tous ne font qu’obéir aveuglément à ceux qui les gouvernent, ne laissant jaillir de leur pensée qu’amabilité et respect envers autrui. Les émotions n’existent que chez ceux qui possèdent ce fameux don de voyance, celui de pouvoir remarquer la vérité cachée par l’aimante Communauté. C’est ainsi que l’on suit l’aventure de Jonas, contraint de subir une nouvelle vision de ce qui lui avait semblé être le paradis, havre de paix et d’amitié. Il devra se résoudre à en découvrir plus sur ce monde dont il ignore les limites, découvrir des concepts qui lui sont inconnus, aussi bien le bonheur que les plus sombres aspects de la vie, mais parviendra-t-il à cacher ces connaissances, y compris à ceux qu’il apprécie ?

Ce roman vous permettra sûrement d’observer la vie différemment, à faire apparaître ce que l’on tenait pour acquis, les sensations, les sentiments, l’amour, et ainsi vous fera admettre que notre monde semble moins maussade et insipide qu’il en a l’air, lorsqu’on l’observe sous toutes ses couleurs.

Note : 10 sur 10.

Contraintes d’écriture : Filigrane avec le mot « Aimer » ainsi que son champ lexical. (pour plus d’explications, voir la page des contraintes d’écriture)

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