L’avare généreux

Une vie de rêve, quand ton affreuse absence,
Ta grande délicatesse et ta belle danse
Au vent, dessous, se déchaîne l’attroupement,
Dont l’égoïsme et l’envie n’est guère élégant.

D’élégance infinie tu rayonnais toujours,
Quand tu appartenais à ma poche de soie,
Puisses-tu me revenir un jour, je t’ondoie,
Toi qui, au vent, est capturée par ces vautours.

Que ta chute est lente, le temps veut s’arrêter,
Autour de moi, le plancher, mais de toi, le vide,
Comment ai-je pu t’accorder la liberté ?
L’habitude m’a esquivé. Suis-je lucide ?

Regrets soudains, ma tristesse est sur la fenêtre.
Faire le bonheur me réjouirait peut-être ?
Heureux habitants, aimable joie dans leurs cœurs,
Après tout, je suis un généreux donateur !

Une vie de rêve… Affranchi de mes richesses,
Que serai-je maintenant sans ta belle danse ?
Ton odeur sur moi d’une certaine attirance,
Argent, je n’oublierai ni billets ni pièces.

Brehv

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