Chronique de nuit

Mouvements de ventre
Veillent sur ma nuit
Je ne pourrais prétendre
A une rêverie
Eux qui mènent la danse
De mes réveils incessants
Mon corps ne trouve jamais
De quoi se reposer
En me tournant de bais 
Voire de travers
Laisser de l’espace
Détendre mes viscères :
Je crois que rien ne change
Quand toutes les nuits
La sueur de mon front
Rejoins l’insomnie
Quand mon fracas ventral
Dans le lit retentit
En banale bacchanale
Car depuis des mois
J’attends chaque soir
Le marchand de sable
Qui viendra balayer
De mon corps l’ingérable
La puissante douleur
Dans l’heure merveilleuse
A laquelle il viendra
Je pleurerai de doute
A la fin du combat

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s