Par la fenêtre le ciel
Me ferme ses bras
Moi qui croyais tout bas
Trouver une merveille
C’est ainsi que la pie
Vint à mon chevet
Relever de son bec
L’étreinte de la vie
Presque asséchée
Et devenue pâle
Car de ses yeux noirs
Elle me drape d’un châle
M’enveloppe le soir
D’un coucher agréable
Comme le soleil au loin
Se fond au paysage
Mais la pie de passage
Reste assise, stoïque
Attendant de me voir
Bien plus qu’assoupi
Dans mes rêves elle me dit
Qu’elle ne partira plus
Quand viendra le jour
Mais le jour venu
Elle est déjà partie
Pour me faire subir
Le stress d’un retour
Le stress d’une vie
Et ne plus finir
Que par attendre
Attendre et attendre
Attendre et espérer
Des jacassements légers
Qui arrivaient pour moi
Quand le soleil se couche
Je n’espère qu’une chose
M’endormir sous la lune
Et bercé par la pie
