Ayant découvert Clémentine Beauvais grâce à son célèbre roman « Les petites reines » que j’ai vraiment aimé, j’ai voulu découvrir d’autres histoires de l’auteure. J’ai donc lu « Âge tendre » où l’on suit les aventures de Valentin, un jeune garçon qui doit faire en tant qu’élève une année de service civique quelque part en France entre la troisième et la seconde. Il s’agit d’un fonctionnement mis en place par la présidente de la République et qui se fait en fonction des vœux choisis par l’élève.
Néanmoins, tout ne se passe pas comme prévu pour Valentin. Le site des services civiques ne fonctionnant pas correctement, les vœux de Valentin ne sont pas respectés et il est envoyé tout droit dans le Pas-de-Calais devant ainsi réaliser son service civique dans un centre pour personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer.
Le jeune garçon est donc chargé de travailler dans la section années 60-70 où les pièces du centre reconstituent l’univers de cette époque. Sa première mission consiste à rédiger une lettre à une pensionnaire, Madame Laurel qui a participé à un concours organisé par Salut les copains datant de 1967 pour que Françoise Hardy vienne jouer mais il doit lui annoncer que celle-ci ne pourra pas venir chanter dans leur ville.
Sauf qu’au lieu de cela, Valentin écrit que Françoise Hardy sera bien présente alors qu’elle n’a plus le même âge et la même apparence qu’autrefois. Il devra donc se débrouiller et trouver une solution pour faire venir Françoise Hardy, c’est-à-dire trouver un sosie de la star qui chantera « La maison où j’ai grandi » aux pensionnaires du centre.
Encore une fois, Clémentine Beauvais a réussi à me plonger dans son histoire et on en apprend beaucoup sur l’univers des années 60-70 et sur la maladie d’Alzheimer. C’est un roman très touchant qui met en avant les situations difficiles de la vie telles que la mort et les étapes difficiles du deuil.
ThésauRex 