Armés jusqu’au cou, nos parures nous conféraient une allure de tigre, prêt à bondir sur ses ennemis. Nous étions dix, dont aucun choisi par hasard : nous sortions tous de la meilleure école pour apprendre notre art, celui de la guerre, la vraie. Bardée de ses médailles, notre instructrice savait nous galvaniser. Fidèle depuis les premiers jours de la cohorte, elle connaissait les aboutissants de notre projet : nous voulions défendre notre titre.
Les premières lueurs de la journée marquèrent le début de notre combat. Il débuta dans d’atroces souffrances, les cris faisaient rage et l’ennemi, fort comme le bœuf, restait debout face à nos forces. De chaque côté du champ de bataille, les femmes et les hommes luttaient avidement pour défendre leur valeur, leur terre, leur pays et leur nation. Ils voulaient tous arracher la victoire à l’autre pour repartir fiers comme des coqs.
Dans le ciel, le soleil suivait son chemin, tandis que sur Terre, le combat s’éternisa. Aucun des deux camps ne prit l’avantage sur l’autre, la situation sembla se figer. Les attaques des uns étaient défendues courageusement par les autres. Les coups s’échangeaient sans réellement ouvrir d’opportunités. Les frappes des uns comme des autres labouraient le sol, qui pleurait des mottes de boue : il souhaitait la fin du combat.
Arrivé à son zénith, le soleil ploya les genoux des combattants. Ses rayons brûlaient et n’hésitaient pas à attaquer toutes les portions de peaux découvertes. Les combattants s’arrêtèrent malgré l’absence de victoire. Quelques minutes plus tard, on entendit dans les bars que le match de football mixte Marseille – Monaco avait donné match nul, laissant un goût amer dans la bouche de tous les supporters.
Bon finalement, il y a pire que le football américain ! Excellent ! Ah décidément j’aime beaucoup vous lire.
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Merci beaucoup ! Attendez de voir le football américain mixte, c’est encore plus terrible !
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Vraiment intéressante ça !
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