22 heures en musique

L’opéra est vide, le piano
Joue des vagues dans nos oreilles
Comme des gouttes de merveille
Tombées d’un nuage en écho

La musique se fige dans mon esprit
Je m’abandonne dans des voltiges
Le piano me donne le vertige
J’emprunte les courbes des Do Ré Mi

Et toi, tu danses dans les escaliers
Qui mènent vers le ciel et les balcons
Sans un bruit, tu tournes sur tes talons
Pour rejoindre les lumières dorées

L’instrument guide nos pas certains
Nous flottons à quelques centimètres
De la Terre, sur laquelle ce matin
J’apprenais que j’allais devenir père

Et toi, tu gravis encore les marches
Comme si c’était ton dernier vœu
Dans mes yeux clairs, ta démarche
Si fière, a tout pour me rendre heureux

Les lumières sont éteintes, nos corps
Se cherchent et se trouvent en accord
Si près de ton ventre où la vie se niche
Lui est le faon, moi le cerf, toi la biche

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