Les contours boisés de mon cœur,
Se fendillent et s’amenuisent,
Je m’écroule au sol, Ô malheur,
Face aux lucioles qui luisent.
Pourquoi m’as-tu déchiqueté ?
Humain à la hache de rouille.
Après ma fin, tu me dépouilles,
Ensuite, tu vas m’ébrancher.
M’ériger en bibliothèque,
Et ma souche en simple tablette ?
Ta couronne tu as sculpté
Durant ta triste mission.
Avant ma destitution,
J’étais le roi de la forêt.
La complainte de l’arbre, condamné à l’éparpillement de soi, mais n’est-ce pas cela la mort ?
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L’arbre meurt, puis renaît malgré-lui sous plusieurs formes moins … sylvestres 🙂
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