Il est l’heure à quai où dorment les vents
Qui se lèvent avant les lueurs de l’aurore
Où les roues des trains ne parlent encore
Le langage grinçant de chaque roulement
Les premières vibrations se font au son
De la mécanique et des forêts de sapins
Que traversent les vapeurs de charbon
Portées par les courants du bleu matin
Les peaux frissonnent sur la mélodie
Du foyer fumant et du solide châssis
A grande vitesse l’espace se voûte
Dans les déserts et dans les campagnes
Des premiers plans, l’horizon s’éloigne
Pour rejoindre le soleil qui nous envoûte
Cela donne parfaitement envie de voyager. Mais moi je ne peux prendre que le RER dix kilomètres durant !
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Merci ! C’est vrai, mais même dix kilomètres, ça reste tout de même une petite aventure 😀
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