A l’orée de la forêt
Le pont en pierre pittoresque
Dessinait une fresque
Qui invitait à entrer
Les quelques sapins
Recouvert de neige
Formaient un chemin
Nourri aux sortilèges
Plus loin se dressait
Une cabane discrète
Protégeant une secte
Veillant la prêtresse
La neige était fondue
Autour du logis :
Nul vie était connue
Depuis une décennie
On voyait pourtant
Une fois la nuit tombée
Un feu naissant
Sortir de la cheminée
J’ai pris le chemin
Direction l’abri
Espérant ainsi
Comprendre le dessein
Ma surprise fut immense
A l’approche de la manse :
Une silhouette à la fenêtre
Fit vaciller mon être
Je pris quand même
Mon courage à deux mains
Parcourant incertain
Les derniers mètres extrêmes…
La solide porte en bois
Surmontée d’un arc
Ne laissait rien voir
Du monarque
La porte comme Janus
Avait le regard biface :
Je l’ouvris et fis face
A un paysage d’Uranus
Ne vous méprenez pas
Je n’ai pas changé de planète
En entrant on me frappa
Et je crus perdre la tête
Une table sacrificielle
Montée sur du marbre
Disposée vers le ciel
Me tendait les bras
J’avais prévu mon sabre
Caché dans mon dos
Je m’étais entraîné au dojo :
Une scène macabre
Il y avait des hommes encapuchés
Ombrés comme la nuit
Je ne pus jamais distinguer
Leur visage à l’agonie
La prêtresse sur l’autel
Ne semblait n’être
Qu’une âme immortelle
Abreuvée du sang des traitres
Je pus m’en sortir grâce
Au sabre et mon courage,
Je vis dans mon sillage
Quelques hommes chercher ma trace
L’allure du pont avait ternie
Il invitait maintenant à la sortie
Passé le pont, je me retourna
Et ce que je vis, m’horrifie encore aujourd’hui...
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Publié par Tchev
La seule chose que j'aime dans les livres, c'est la ponctuati;;//
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