
Les fous déambulent encore
Sur le rivage de l’amour,
Là où les quelques corps
Ont le visage des beaux jours.
Je voulais te voir là-bas
L’incendie brûlait en moi
Tes yeux rieurs parfois
Rendaient le feu grivois.
Je rêvais dès lors être
Sur tes hanches comme des vagues
Où je ne suis plus maître
Et les crêtes qui zigzaguent.
Je marchais sur le rivage
Pour voir l’eau effacer
Les empreintes de ton passage,
Que je suivais rasséréné.
Le soleil frappait mes yeux
Quand je cherchais les tiens
T’ai-je croisé ? Je n’en sais rien,
Chaque instant peut être heureux.
Tchev